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Paris 2024 : selon Tony Estanguet, « les équipes ne travaillent pas sur un autre lieu que la Seine » pour la cérémonie d’ouverture

Un plan B, voire un plan C pour s’adapter, le cas échéant, au contexte. Mais un lieu qui, lui, restera le même : la Seine. Invité mercredi 10 janvier de France Inter, Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, a assuré que la cérémonie d’ouverture des Jeux, prévue le 26 juillet, « se tiendra sur la Seine », quoi qu’il arrive.
« Nous, aujourd’hui, avec Thomas Joly, le directeur artistique des cérémonies, nous travaillons sur une cérémonie d’ouverture sur la Seine. Les équipes ne travaillent pas sur un autre lieu », a affirmé Tony Estanguet.
Le président de la République, Emmanuel Macron, avait déclaré le 20 décembre 2023 qu’« il y a évidemment des plans B, des plans C, etc. » pour l’organisation de la cérémonie d’ouverture, précisant qu’ils seraient activés « en cas de menace potentielle » : « Si vous avez une série d’attaques » comme en novembre 2015, dans ce cas, « bien sûr, vous n’organisez pas sur la Seine », avait-il précisé.
« Si jamais on est dans un scénario extrême, avec des attaques terroristes répétées sur notre sol, évidemment qu’il faut qu’on ait une alternative. Les Français l’attendent de nous », a également expliqué la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, dimanche 7 janvier au micro de RTL. « Oui, il faudra que l’on ait une alternative à la Seine, avait-elle ajouté. Nous avons différents scénarios qui sont à l’étude. »
Relancé pour savoir s’il n’était pas prévu que la cérémonie d’ouverture puisse avoir lieu dans un autre lieu – comme un gymnase –, Tony Estanguet a, pour sa part, répondu « non ». « Exactement », a-t-il également répondu à la question « Ce sera sur la Seine ? ».
« Le chef de l’Etat a [eu] raison de le rappeler, il y a toute une série de mesures d’adaptation » qui sont prévues, « en fonction d’un risque de sécurité, mais aussi d’un risque météorologique, ou d’incident technologique, de cyberattaques », a-t-il énuméré.
Dimanche 7 janvier, sur RTL, Amélie Oudéa-Castéra a évoqué différentes « variables d’ajustement » envisagées pour la cérémonie d’ouverture pour tenir compte du contexte. Elle a ainsi cité le nombre de spectateurs qui seront autorisés à assister gratuitement sur les quais hauts de la Seine : « Une décision sera prise [sur le sujet] au printemps », a-t-elle rappelé, alors que des 500 000 personnes envisagées initialement, on est désormais à 300 000 au plus.
La ministre a également évoqué l’ampleur et le calendrier d’application des périmètres de sécurité, la nature des festivités qui seront autorisées dans Paris parallèlement à la cérémonie elle-même, ou encore le contenu artistique de la cérémonie. « Des réunions très importantes vont se tenir sur ces sujets dans les prochains jours », a prévenu Mme Oudéa-Castéra.
« On aura en temps utile les éléments d’information, d’annonce, de priorisation », a également avancé la ministre, ce même 7 janvier, au micro de RMC. « On a mis à l’étude un certain nombre d’éléments. Il ne faut pas faire des annonces à l’emporte-pièce, à contre-temps », a-t-elle ajouté, tout en assurant que « le coeur du projet » reste de faire la cérémonie d’ouverture sur la Seine : « c’est sur ce scénario-là que nous continuons à mettre le coeur de nos efforts. »
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Philippe Le Coeur
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